• "Un réseau social est un site internet permettant à l'internaute de s'inscrire et d'y créer une carte d'identité virtuelle appelée le plus souvent "un profil". Le réseau est dit social en ce qu'il permet d'échanger avec les autres membres inscrits sur le même réseau : des messages publics ou privés, des liens hypertexte, des vidéos, des photos, des jeux... L'ingrédient fondamental du réseau social reste cependant la possibilité d'ajouter des "amis", et de gérer ainsi une liste de contacts."   (8)

     

    Au sein de ce blog, je vous présenterez un réseau social en particulier. Celui-ci est, si vous l'avez déjà compris grâce au titre, Facebook. Mais qu'est-ce que c'est Facebook ?

    "Facebook est un site internet que l'on qualifie de "réseau social". Par réseau social, on entend un site internet permettant la mise en relation d'individus, la re-connection avec des personnes perdues de vue, le maintien d'un contact quotidien et simple avec vos relations qu'elles vivent à l'autre bout de la France ou à l'autre bout... du monde."   (9)

     

     

    " Facebook est comme un trou de serrure virtuel par lequel tout le monde peut surveiller 

    tout le monde et fouiller dans la vie privée, avec toutes les conséquences que cela peut amener… "  

    (10)

     

     

     

    " Facebook est un peu comme l'alcool ou la drogue : on découvre petit à petit, puis on

    devient accroc et ensuite il est très difficile de s'en défaire, et ceci est d'autant plus vrai pour les enfants

    et adolescents qui s'adaptent très rapidement aux nouvelles technologies. "

     (11)


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    Voici trois vidéos que je vous propose de regarder. Celles-ci traitent du sujet de Facebook et je les trouve très enrichissantes.

     

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    (13) 

     

     

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  • Plus les enfants sont jeunes et plus ils vont de plus en plus tôt sur les réseaux sociaux tels que Facebook. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils doivent faire attention aux informations qu'ils diffusent pour pouvoir se protéger.

     

    "D'après une enquête auprès de 25 000 jeunes de 25 pays européens publiée lundi par Bruxelles, 38 % des 9-12 ans ont un profil sur un site internet de réseau social. Pour la tranche d'âge 13-16 ans, le chiffre monte à 77 %."   (15)

     

    Restriction par rapport à l'âge

    A la base, les jeunes qui ont moins de 13 ans ne peuvent pas s'inscrire sur Facebook !

    Cependant, cette règle n'est pas toujours respectée car des enfants plus jeunes créer un compte.

    Lors de leurs inscriptions, les jeunes mentent sur leurs années de naissance pour ne pas qu'on remarque qu'ils sont plus jeunes.

     

    Y a-t-il du positif ?

    Facebook est souvent connu pour ses points négatifs tels que ses dangers. Malgré ça, il existe du positif tel que le fait de faire partie d'un groupe. Il y a également pour le jeune un besoin d'identification, de regroupement et d'affirmation.

     

    La présence de jeunes adolescents facilement influençable inquiète les parents : 79 % d'entre eux jugent en effet le réseau social de Mark Zuckenberg comme dangereux. Un avis partagé par 59 % des enfants également.   (16)


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  • De l'utilisation d'internet : des pourcentages étonnants et assez effrayants

     

    • 54,5 % des enfants n’ont jamais reçu d’informations en rapport avec les dangers d’Internet. 

     

    • 44 % des mineurs se sont sentis harcelés sexuellement sur Internet.

     

    • 11 % des mineurs ont été insultés et ont donc souffert de cyberintimidation

     

    • 4 % des mineurs ont reçu des mails contenant des messages déplaisants et parmi eux 1,5 % ont été effrayés.

     

    • 19 % des jeunes de 12 à 17 ans se connectent sur Internet à partir de cybercentres pour commettre des actes illégaux .

     

    • 4 % de ces jeunes menacent d’autres utilisateurs.

     

    • 33 % des enfants naviguent sur des sites pornographiques et parmi eux 20 % sont des enfants ayant 13 ans ou moins.

     

    • 38 % naviguent sur des sites contenant de la violence.

     

    • 16 % naviguent sur des sites racistes.   (17)

     


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  • Réseaux sociaux : les enfants prennent des risques

     

    Les risques pris sont d'autant plus importants que les enfants sont jeunes.

    Les enfants sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux en ligne comme Facebook, sans toujours être conscients des risques qu'ils prennent en dévoilant des informations privées, a mis en garde lundi la Commission européenne. "Un nombre croissant d'enfants sont sur des réseaux sociaux en ligne, mais beaucoup ne prennent pas toutes les mesures nécessaires pour se protéger", a commenté la commissaire chargée des nouvelles technologies, Neelie Kroes.

    D'après une enquête auprès de 25.000 jeunes de 25 pays européens publiée lundi par Bruxelles, 38% des 9-12 ans ont un profil sur un site internet de réseau social. Pour la tranche d'âge 13-16 ans, le chiffre monte à 77%. Mais un quart d'entre eux disent que ce profil est "public", c'est-à-dire accessible par n'importe qui, parfois même à partir d'un simple moteur de recherche. Et un sur cinq y révèle son adresse et/ou son numéro de téléphone.

    Les risques pris sont d'autant plus importants que les enfants sont jeunes. Si 78% des 15-16 ans disent savoir comment modifier les paramètres de leur compte pour protéger leurs données privées, ce n'est le cas que d'un peu plus de la moitié (56%) des 11-12 ans. "Ces enfants se placent eux-mêmes dans une situation où on peut leur nuire, ils sont vulnérables", a commenté Neelie Kroes.

    Elle appelle donc tous les sites de socialisation en ligne à "immédiatement" modifier les réglages des profils des mineurs afin que, par défaut, ils soient inaccessibles à partir d'un moteur de recherche ou pour des personnes que les enfants n'ont pas identifiées comme des "amis".

    Une série de réseaux sociaux sur internet, dont Facebook ou MySpace par exemple, avaient déjà signé en 2009 une charte de bonne conduite où ils s'engageaient à prendre des mesures pour assurer la sécurité des mineurs. La Commission relève toutefois que "certains des sites très populaires chez les jeunes en Europe ne sont pas signataires" de cette charte, dont elle annonce un réexamen.

     

    Source : http://www.lalibre.be/actu/cyber/reseaux-sociaux-les-enfants-prennent-des-risques-51b732eee4b0de6db9756db7


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  • Facebook : un danger pour nos enfants ?

    Depuis l’apparition de Facebook, la cellule "sécurité en ligne" de Child Focus est bombardée de questions de parents. Même si la charte de Facebook interdit l’inscription d’un utilisateur qui n’est pas âgé de 13ans, "le réseau ne peut contrôler les profils de tous les utilisateurs".

    Une des polémiques sur le réseau social qu’est Facebook est celui des dangers que peuvent rencontrer les enfants, mineurs, en utilisant ce réseau. Nous avons rencontré Nadège Bastiaenen, responsable du projet sécurité en ligne chez Child Focus qui nous a longuement parlé des divers problèmes que pose ce réseau.

    La fondation Child Focus est connue de tous comme étant une plateforme s’occupant des enfants disparus et exploités sexuellement. Mais depuis 2001, Child Focus s’occupe également de la sécurité des enfants sur Internet car l’exploitation sexuelle des enfants a des liens avec le monde virtuel. Les membres de Child Focus ont décidé de se pencher sur la sécurité en ligne pour faire d’Internet un univers plus sûr pour les enfants. Pour mener à bien leur mission, ils agissent sur deux pans : le préventif et le réactif. Grâce à leur site stopchildporno.be, tout un chacun peut dénoncer des contenus pédopornographiques. Child Focus joue un rôle d’intermédiaire en transmettant ces signalements à la police. Pour le côté préventif, le siteclicksafe.be met à disposition un panel d’outils sensibilisant l'usage d'Internet pour les jeunes enfants.

     

    Un contrôle parental avant tout

    Depuis l’apparition de Facebook, la cellule « sécurité en ligne » de Child Focus est bombardée de questions de parents. Même si la charte de Facebook interdit l’inscription d’un utilisateur qui n’est pas âgé de 13ans, « le réseau ne peut contrôler les profils de tous les utilisateurs. Quand nous nous inscrivons, nous devons donner notre date de naissance par un menu déroulant. Facebook n'a pas de contrôle précis pour pouvoir interdire, accepter ou refuser l'inscription de quelqu'un. Le danger est donc que n’importe qui peut se cacher derrière l’identité de quelqu'un. », déclare Nadège Bastiaenen. Beaucoup de personnes diabolisent ce réseau mais pourtant les conditions d’utilisation sont clairement citées sur le site. Le problème, c’est que beaucoup d’utilisateurs ne prennent pas le temps de les lire. « Pourtant, c'est la seule garantie que Facebook peut proposer aux internautes. Il y a également des équipes de modérateurs mais qui n’ont pas la possibilité de réaliser un contrôle pro-actif. C'est chaque fois un contrôle réactif, c’est-à-dire qu'il va falloir utiliser les outils de signalement pour pouvoir faire appel à eux. Il est clair qu’on n’aura pas de réponse tout de suite, cela dépendra de ce que l'équipe jugera de grave. Facebook, ce sont 550 millions de pages et de profils, il est donc totalement impossible de vérifier qui est inscrit, et si cette inscription correspond à l’identité de la personne qui s’y cache derrière. Tout va résider dans une relation de confiance entre l'utilisateur et l'outil, et dans le cas de l'enfant, entre les enfants et les parents », ajoute-t-elle. Le rôle de Child Focus est de créer ce lien de confiance entre parents et enfants en ouvrant le dialogue. Nadège Bastiaenen nous confie que 50% des enfants pensent surfer sans un regard parental sur leurs actions, alors qu’ils le souhaiteraient. Pour elle, « il faut encourager l'esprit critique chez les enfants. La prudence est primordiale et c'est aux parents de bien sensibiliser l'enfant. L’enfant ne doit accepter dans sa liste de contacts que des gens qu’il connaît». Mais qui connaissons-nous vraiment sur Facebook ? Il existe bel et bien un paradoxe pour la notion d’amis entre les adultes et les jeunes d’aujourd’hui, les « digital natives ».

     

    Ne parle pas aux inconnus !

    Chil Focus recommande aux parents de sensibiliser leurs enfants à n'accepter parmi leurs amis que des gens qu'ils ont vus, qu'ils connaissent vraiment. Des gens mal intentionnés peuvent prendre l'identité d'un enfant et créer une relation de confiance avec un enfant pour l'amener à lui confier des informations et qui plus tard, lui feradu tort. « D’après les nouveaux chiffres de l'étude européenne EU Kids Online 2, ce serait 27% des enfants de 9 à 16ans chattent avec des gens qu'ils n'ont jamais vus et qu'ils considèrent connaître. De ces 27%, 11% les rencontrent en vrai. Il faut souligner que ces enfants vont accompagnés aux rendez-vous, les parents ne sont pas fous. ». Elle avance que «  la prudence et la limite de n'accepter dans sa liste d'amis que des gens que l'on connaît en vrai » sont des moyens de lutter contre ce phénomène qu'on dénomme « Grooming ». « Une règle d'or en la matière est de ne pas parler aux inconnus », nous rappelle-t-elle. A côté du Grooming, il existe un danger supplémentaire qui est le cyber-harcèlement. Si on en parle moins, il est pourtant beaucoup plus présent dans le quotidien de nos jeunes, malgré que ceux-ci aient acquis de bons réflexes sur Facebook. « Seulement 28% des profils des 9-16ans en Belgique sont publiques. Ca veut dire qu'ils ont été dans les paramètres de confidentialité, qu'ils ont coché cette option », affirme Nadège Bastiaenen. Un jeune sur trois serait victime de cyber-harcèlement tandis qu’un jeune sur cinq en aurait déjà été l'auteur. Ce cyber-harcèlement est pratiqué entre jeunes qui se connaissent et revêt diverses formes : cela va de l’envoi compulsif d’SMS au sexting (envoi d’images érotiques par GSM), en passant par la création d’un groupe « Anti-quelqu’un », sur un réseau social comme Facebook. Il y a également « des photos déformées, qui sont postées et partagées sur Facebook ; des rumeurs sur l’homosexualité de certains jeunes sont lancées ». Ce sont des situations dangereuses dont les conséquences peuvent être catastrophiques.

     

    Une solution: interdire Facebook aux mineurs

    Nagège Bastiaenen nous affirme que si on interdit aux enfants d'accéder à Facebook, ils trouveront un moyen de créer des profils en cachette. « En moyenne les jeunes sont actifs sur Internet dès l'âge de 9ans mais on relève tout de même 58% des 6-10 ans qui ont déjà été actifs sur Internet ». Pour elle, ce serait plus judicieux d'encadrer l’enfant plutôt que de le priver de ce réseau social.

     

    Facebook:  « Un outil de communication formidable »

    Facebook n'a pas que des côtés négatifs selon elle. « C’est un outil de communication formidable. Néanmoins, nous privilégions l'utilisation d'un pseudonyme neutre pour les enfants. Grâce aux paramètres de confidentialité, Facebook nous offre la possibilité de ne pas afficher certaines informations personnelles. Ou alors, on peut avancer démasqués mais en se protégeant ou en limitant l'accès à nos informations, ce qui est très rare dans le monde virtuel. En effet, si Facebook était un réseau qui ne comptait pas 550 millions d'inscrits, je ne pense pas que ces paramètres de confidentialité existeraient ».

    On l’aura compris, pour protéger les enfants des dangers que présentent Facebook, les parents ont le devoir d’instaurer un dialogue ouvert avec leurs bambins et de les prévenir des maux existants.

     

    Source : http://www.lalibre.be/actu/cyber/facebook-un-danger-pour-nos-enfants-51b732eee4b0de6db9756dcb


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  • Vers une dépendance de Facebook ?

    Alors que certains n'ont pas de compte Facebook, d'autres s'y connectent une fois toutes les semaines. Il y a aussi ceux qui s'y connectent tous les jours voire toute la journée.

     

    Si on a tendance à vite parler de cyberdépendance, le psychothérapeute Serge Minet, travaillant à la Clinique du Jeu Pathologique préfère utiliser le mot  « excès » pour illustrer cette pratique. Avec l'apparition des nouvelles technologies, le psychothérapeute doit faire face tous les jours à  « des familles en détresse car l'ordinateur, les jeux sur Internet, les communications sur Internet ont pris une place démesurée au sein de la famille. S'il n'y a pas une passion des jeunes pour Internet, il y a malheureusement bien une difficulté à contrôler la dépendance de ceux-ci par rapport à l'écran d'ordinateur. Derrière la captation de l'écran, il y a celle très importante du jeu. Quand on regarde les activités des jeunes sur Internet, ce sont le plus souvent des jeux d'action, de stratégie, de stimulation mais aussi des sites de communication sociale comme Facebook ».

    Facebook, ce réseau social qui rassemble plus de 500 millions d'utilisateurs est très convoité par les adultes mais également par les plus jeunes. Alors que certains y passent en coup de vent, d'autres y sont connectés toute la journée. Mais qu'est-ce qui poussent ces jeunes à passer la plupart de leur temps sur Internet et sur des réseaux sociaux, à partager leurs états d'âme? « Le monde virtuel est un espace où ils peuvent faire une expérience d'apprentissage de la vie. Ils y vivront plus la sensation que l'émotion. Un jeune adolescent qui est en mal de vivre est capable de reporter son mal être dans un monde virtuel s'il ne peut parler à quelqu'un. C'est une façon de ne pas sentir l'émotion », ajoute Serge Minet. Ce phénomène touche le plus généralement les jeunes qui sont nés avec une souris à la main. Mais les adultes en pâtissent également. Ils sont le plus souvent  « accros à des sites de communication, de recherche sociale lorsqu'ils présentent des difficultés affectives et sociales. Grâce à Internet et à ces réseaux, ils trouvent des lieux de rencontres et virtuellement réels. » Quand on demande à Serge Minet ce qu'il pense du réseau social Facebook, il nous répond que ce réseau coïncide avec un regard panoptique ( le regard du gardien de prison sur ses détenus grâce à un oeilleton sans que les détenus puissent l'apercevoir). Il surenchérit en disant qu'il s'agit d'un regard invisible et totalitaire. Facebook, dit-il, est la nouvelle forme du journal intime où il n'y a aucune intimité.  « On recrée finalement un espace, un village virtuel comme dans le temps où l'on se promenait dans nos petits villages, saluant tous les habitants que nous connaissions et qui nous connaissaient.. La rumeur , ce que Madame de Sévigné appelait « la lettre anonyme de la conversation », se propageait. Facebook agit de la même façon, c'est une espèce de rumeur qui se propage et qu'on fait propager », nous explique le psychothérapeute. Ce réseau est un lieu du faire-savoir où les inscrits partagent leur identité. Ce besoin de communiquer avec les autres répond à un  « aspect de valorisation personnelle, d'appel au secours dans certains moments et également au besoin de s'exposer dans l'impudeur ». Le psychothérapeute révèle que la majorité de ses patients vivent des situations familiales difficiles où Internet, Facebook et les jeux seraient des espaces de refuge les aidant à lutter contre l'angoisse de l'abandon. Pour conclure, Serge Minet affirme, pour provoquer dit-il, qu'il faudrait permettre l'accès à Facebook aux majeurs et l'interdire aux mineurs car selon lui, même si c'est un outil utile pour certaines choses, c'est un instrument à risques.

     

    Source : http://www.lalibre.be/actu/cyber/vers-une-dependance-de-facebook-51b732efe4b0de6db9756dfd


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    Source : http://www.youtube.com/watch?v=L9pomwOIClg


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  • Selon un rapport publié par Trend Micro, spécialiste de la sécurité des contenus sur internet, 79 % des parents et 59 % des enfants de 9 à 16 ans jugent Facebook "dangereux".

     

    Facebook serait-il trop dangereux pour les enfants ? 

    Aujourd’hui, 57% des 9 -16 ans et 80% des 13-16 ans sont présents sur les réseaux sociaux, principalement sur Facebook, et y consacrent entre une et trois heures par semaine. La présence de jeunes adolescents facilement influençable inquiète les parents : 79% d’entre eux jugent en effet le réseau social de mark Zuckerberg comme dangereux. Un avis partagé par  59% des enfants également.

    Une crainte qui n’ait pas uniquement liée à la présence sur le réseau social mais à l’utilisation d’Internet en général:  86% des parents craignent que leurs enfants sympathisent avec des “friends” qui ne seraient pas des enfants du même âge mais des adultes inconnus, et donc potentiellement dangereux. Pour  84% des parents ce sont les accès aisés à des sites violents ou pornographiques qui les préoccupent. Enfin,   72% craignent que leurs enfants soient harcelés par des inconnus ou d’autres enfants.  

    Afin de parer à tous ces dangers, les parents adoptent différentes stratégies : vérifier les paramètres de confidentialité est la base. 58% des parents dont un enfant est sur les réseaux sociaux a déjà vérifié ces paramètres. plus d’un quart des parents créent eux-mêmes le compte Facebook de leur enfant afin de mieux pouvoir contrôler les paramètres. En effet, selon l’étude réalisée par ViaVoice pour Trend Micro, 71% des parents ayant crée  le compte Facebook de leur enfant ont modifié les paramètres de confidentialité dès la création du compte.

    Etre “ami” avec son enfant est l’une des autres stratégies parentales les plus fréquentes. Cette méthode permet au parent d’avoir un regard sur les contacts, les échanges et les contenus partagés.  67 % des enfants utilisant Facebook disent être ami avec leur(s) parent(s) ; c’est d’ailleurs parfois une condition pour utiliser le réseau social.

     

    Des pratiques et des supports de plus en plus diversifiés

    Ordinateurs, consoles de jeux mais aussi tablettes, smartphones, le support permettant d’accéder à internet à tout moment et en tous lieux se multiplient. Internet devient donc accessible plus rapidement et plus facilement aux plus jeunes.

    Tandis que leurs parents devaient attendre leur tour -et leur temps- de connexion sur l’ordinateur souvent familial, la génération actuelle dispose généralement de plusieurs moyens de connexion. A l’heure actuelle 17% possèdent un smartphone – alors qu’ils n’étaient que 10% en août 2011 – 6% possèdent une tablette contre 2% il y a un an et demi. Des chiffres qui devraient encore augmenter dans les mois et années à venir.

    On peut également noter une diversification des pratiques des 9-16 ans, avec une utilisation d’Internet qui dépasse de plus en plus le seul aspect ludique du Web, puisque 56 % des enfants de 9 à 16 ans disent aujourd’hui utiliser Internet pour leurs devoirs ou travaux scolaires, contre seulement 38 % en août 2011 (soit une forte hausse de 18 points en un an et demi). Ces changements expliquent en partie l’évolution des relations parents-enfants sur l’utilisation d’Internet et la pédagogie sur les risques encourus : ainsi, près des deux tiers des parents (65 %) pensent que l’accès à Internet depuis les téléphones rend la surveillance difficile.

     

    Plus de contrôle parental mais surtout un dialogue renforcé entre parents et enfants

    Les parents ayant eux même connaissance de ces réseaux sociaux sont sensibilisés aux risques d’Internet et tendent à renforcer le contrôle parental. Ils sont ainsi 87 % à ” contrôler, espionner ou vérifier” ce que leurs enfants font en ligne (contre 82 % en août 2011).38 % des enfants de 9 à 16 ans déclarent utiliser Internet le plus souvent avec un adulte à proximité, contre 33 % en août 2011 (+5). Cette proximité des parents lors de l’utilisation d’Internet est majoritaire avant 13 ans (55 % des 9-12 ans).

    Il ne s’agit cependant en aucun cas de limiter le contrôle parental à des blocages paramétrés, l’échange parents-enfants sur les risques d’Internet passe d’abord par la pédagogie, l’accompagnement et l’information des enfants. ”Discuter avec eux à propos des dangers sur Internet”, leur expliquer qu’ils doivent parler de tout ce qui leur parait bizarre ou inquiétant » et « s’intéresser à ce qu’ils font sur Internet » reste l’un des moyens considérés comme les plus efficaces par les parents pour protéger leurs enfants. En effet, près de 6 parents sur 10 (58%) déclarent avoir eu une conversation avec leurs enfants sur les dangers d’Internet au cours des trente derniers jours, alors qu’ils n’étaient que 49 % en 2011 (+9).  

     

    Damase Tricart, Directeur Marketing Grand Public Europe de Trend Micro explique : ” L’étude révèle que Facebook, réseau social le plus répandu est également perçu comme celui comportant le plus de risques, à la fois par les enfants et par leurs parents. Il est également intéressant de constater que 65% des parents pensent difficile la surveillance de l’accès à Internet depuis un smartphone alors qu’il existe pourtant des solutions complémentaires au dialogue pour sécuriser et contrôler ces appareils et ainsi protéger l’ensemble de sa vie numérique

     

    Source : http://fr.locita.com/digital/facebook-serait-il-trop-dangereux-pour-les-enfants-105594/#sthash.hTS2Y2x1.QpDJVBhC.dpbs


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  • Facebook pris d’assaut par les pré-ados : faut-il instaurer un âge minimum sur les réseaux sociaux (et comment le faire respecter) ?
     

    Les plus jeunes ne sont pas censés pouvoir accéder à Facebook. Pourtant, en France, faute de législation et d'outils de contrôles, même les plus petits ont un compte sur le célèbre réseau social.

    Facebook : faut-il instaurer un âge minimum sur les réseaux sociaux

     

    Facebook : faut-il instaurer un âge minimum sur les réseaux sociaux | Atlantico  Jacques Henno est journaliste et spécialiste des nouvelles technologies de l'information.

       Il est l'auteur de « Facebook et vos enfants » aux éditions Telemaque.

       Il donne très règulièrement des conférences sur des thèmes comme l'impact des réseaux sociaux,    des jeux vidéos, des téléphones et de la télévision sur nos enfants, ou encore l'impact de ces outils sur  notre vie privée.

     

     

    Atlantico : La loi américaine interdit aux enfants de moins de 13 ans de s’inscrire sur les réseaux sociaux, cette limite d’âge est-elle satisfaisante ?

    Jacques Henno : Rien dans la loi française n’interdit à un enfant de moins de 13 ans de s’inscrire sur Facebook, puisque nous ne sommes pas sous le même régime de loi. En France, l’enfant peut simplement  voir son profil Facebook  supprimé.

    Il est préférable qu’un enfant de moins de 13 ans n’aille pas sur Facebook car il va prendre de mauvaises habitudes, en ce qui concerne sa vie privée.  Il va prendre l’habitude à moins de 13 ans de raconter ses faits et gestes, sa vie à l’école, sa vie en famille etc… Arrivé à l’âge de l’adolescence, l’âge où on commence à prendre du recul par rapport à son environnement, à développer un esprit critique par rapport à ce qui nous entoure, il sera trop tard. Facebook fera tellement parti de son environnement qu’il ne pourra pas avoir d’esprit critique par rapport à cet outil.

     

    Quelles sont les risques pour un enfant d’être présent trop tôt sur les réseaux sociaux ?

    La présence sur les réseaux sociaux peut avoir une influence sur le comportement des adolescents. La communication sur les réseaux sociaux et dans le monde réel est différente : sur Facebook, l’enfant va s’autoriser un discours avec une certaine franchise qu’il est parfois difficile de tenir dans la réalité. Cela peut avoir de vraies conséquences dans la vie réelle : ils peuvent en venir aux mains pour des propos tenus sur Facebook. Ils risquent d’avoir du mal à apprendre à faire des compromis, et assimiler le fait que toutes les choses ne sont pas bonnes à dire.

     

    Il peut également exister un risque d’être approché par des pédophiles, mais les pédophiles savent très bien que tout ce que nous faisons sur un réseau social comme Facebook est tracé. Facebook est capable de repérer un pédophile en train d’approcher un enfant.

     

    Pourquoi les pré-ados ressentent le besoin d’être sur les réseaux sociaux, quelles utilisations ont-ils de cet outil qui ne leur est pas destiné ?

    C’est un bel outil de communication sur lequel on peut avancer masqué, à la préadolescence ils ont envie de rencontrer d’autres personnes, d’autres cultures, et de sortir du cocon familial. En même temps, à cet âge, on est un peu gêné par son corps, on a parfois envie de se cacher. Les réseaux sociaux constituent l’outil parfait pour les pré-ados qui sont dans ce cas de figure, ils rencontrent d’autres personnes. Ils peuvent se cacher derrière un pseudo, un avatar, cela correspond à cet état d’esprit. Les réseaux sociaux ont remplacé le téléphone, avant les adolescents restaient des heures au téléphone. Maintenant c’est un outil de communication beaucoup plus simple, tous les ados ont un ordinateur, à l’abri des parents, ils peuvent discuter en toute discrétion avec leurs amis.

     

    Malgré la limite d’âge, certains jeunes de moins de 13 ans possèdent un compte Facebook, quelles peuvent être les mesures pour éviter cela ?

    Je ne pense pas qu’il y aura une loi voté en France interdisant aux enfants de moins 13 ans d’aller sur Facebook. C’est une vigilance de la part des parents de regarder ce que font leurs enfants sur Internet. Je recommande aux enfants et adolescents qui sont sur Facebook d’utiliser un pseudonyme.  Ils peuvent faire des bêtises sur Facebook, publier des photos ou des statuts sans réfléchir ; il faut que leurs futurs employeurs ne puissent pas faire le lien entre leurs vraies identités et leurs pseudonymes sur Facebook. Les parents doivent mettre en garde leurs enfants contre tous les abus de Facebook en termes de publication. Facebook est une machine à avaler notre vie privée il repousse toujours les limites de l’intimité.

     

    Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/facebook-pris-assaut-pre-ados-faut-instaurer-age-minimum-reseaux-sociaux-et-comment-faire-respecter-jacques-henno-680267.html


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